• Mon safran est d'origine, donc non relevable (à l'origine il n'y avait que cette option), 100% CTBX.

    4.6 Traitement du safran

    Il a très bien supporté les années et je suis assez fier de ma réalisation, les trois épaisseurs étant seulement collées à la PPU pour la partie immergée, uniquement pressées. Finition: 3 ou 4 couches de vernis.

    Je prévois de le rénover (il avait pris quelques coups lors d'atterrissages un peu musclés) et de le peindre dans la même peinture (laque polyuréthane bicomposants) que la coque, autant par souci d'esthétique que pour le protéger.

    4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran

     

     

    Première étape: décapage thermique pour éliminer le vernis, puis ponçage.

    4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran   

    Deuxième étape: application d'une couche de résine époxy liquide (revêtement teinté bleu), ponçage, rebouchage des irrégularités avec l'enduit époxy solide (teinté orangé clair), et reponçage fin.

    4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran

     

    Troisième étape: mise en peinture, application de trois couches de la Perfection d'international (coloris gris Platinum), avec ponçage à l'eau (grain 400) entre chaque couche.

    4.6 Traitement du safran

     

    Le résultat final est satisfaisant, bien que je trouve que les rouleaux de peinture laissent toujours des marques (petits poils si rouleaux textiles, petites aspérités si rouleau mousse).

    Je précise que j'en ai esayé plusieurs, tous achetés chez des spécialistes "marine".

    Le meilleur (où moins pire, c'est selon) étant le rouleau mousse.

    ......si quelqu'un a un bon tuyau, je suis preneur !

    Je pense passer une polisseuse pour améliorer le fini.

    Il me restera à nettoyer et faire briller les ferrures inox, avant de les remonter sur le bois peint.

     

    Question : je vais devoir très rapidement me pencher sur la fabrication d'un safran relevable, indispensable pour profiter du faible tirant d'eau du bateau et de la facilité d'échouage sur les plages.

    Quelqu'un en a t il déjà fabriqué un?

    Où trouver une tête de safran adaptée?

     

     


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  • Le plan d'accastillage d'origine était un peu "à minima".

    Je l'avais fait évoluer dans la première vie de mon Figaro en tenant compte de diverses expériences et de conseils de l'Ascofi.

    Cette fois ci, j'ai encore évolué. 

    Dans le but de faciliter la navigation et les manœuvres, j'ai prévu:

    - de renvoyer un maximum de commandes au cockpit
    - de faciliter la descente de la GV en installant un Lazy Jack
    - de faciliter la prise de ris en installant un système automatique renvoyé au cockpit
    - d'installer un affaleur de Génois (ou Foc) manœuvrable du cockpit (avant de passer à l'enrouleur l'an prochain par exemple)

    Voilà le plan:

    Plan d'accastillage3

     

    Les prochaines navigations devront répondre à quelques interrogations qui subsistent:

    - la position des winchs et des bloqueurs d'écoute du génois

    - la position des chandeliers que je compte légèrement diminuer en hauteur

    - la position des renvois à plat-pont

    - la position choisie du rail d'écoute, oblige l'écoute à traverser le cockpit pour tourner au winch et se coincer dans un taquet:
    un rail placé en bordure externe du plat bord n'éviterait il pas cet inconvénient ?
    (Le génois passerait dans ce cas, à l'extérieur de 2 haubans)

     


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  • 30 juin 2015, enfin la mise à l'eau.

    Théopolis, sur sa remorque (d'origine) quitte la maison.

    Théopolis quitte la maison

    La famille, les copains....tout le monde est là pour accompagner, photographier, filmer, et donner un coup de main.

    Un long convoi s'ébranle et se dirige vers le port d'Ars, cale Cazavant pour les initiés, endroit où mon Figaro fut mis à l'eau pour la première fois de son existence, il y a 40ans.

    Arrivée sur la cale Cazavent

     

    Tout est prêt, il ne reste que le mat à monter.

    Ce n'est jamais une mince affaire, même si l'on est à plusieurs:
    soulever l'ensemble du gréement, le reculer pour ajuster le pied de mat sur son emplanture, 
    fixer les bas-haubans, et technique perso: utiliser la drisse de génois pour faciliter la montée du mat.

    (clic sur l'image pour voir l'animation)

    Montée du mat

     

    Reste à fixer l'étai, beaucoup moins simple qu'il n'y parait, car il faut plonger dans la baille à mouillage.
    Heureusement, un bon copain s'y colle.....merci à lui.....!

    merci Patrick    Qu'il est doux d'avoir de bons copains !

     

    Mais en fait, rien n'étant parfait, le mat, nous allons le descendre et le remonter 3 fois:

     Protections des embouts de barres de flèches à refixer   Système Lazy Jack emmêlé...un autre bon copain monte dans le mat pour essayer de passer correctement les bouts

    Conciliabule pour trouver où doivent passer les bouts !

     Vu le problème, on redescend le mat et je vais faire l'escabeau,
    car je ne veux pas, par sécurité, détacher la remorque de la voiture, ce qui rend le mat assez haut sur le quai.

    Heureusement Denis est un copain poids plume   

    On remonte le mat pour la troisième fois....et Patrick replonge pour la troisième fois !

       ...sûr qu'il aime ça !

    Plus qu'à mettre en place la bôme et fixer les attaches du Lazy Jack, et le bout de retour au cockpit.

          

     Tout est prêt pour le grand bain

    Derniers instants au sec.....!

     (vidéo en cours de montage)


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