•  Je n'avais pas vraiment pris soin de ma dérive. 

    Je l'avais démontée, mais vu son poids et la difficulté de la manipuler, elle avait traîné ça et là, des fois dehors, des fois à l'abri, mais stockée à l'intérieur depuis bien longtemps.

    Je ne l'avais pas non plus examinée de près. Je la savais "bonne à sévère rénovation", mais en la couchant sur un établi pour établir un diagnostic de son état, je me suis rendu compte qu'elle était bien détériorée....pas seulement la peinture !

                              4.5 Traitement de la dérive              

     

    Donc mise à nu obligatoire.

    J'ai commencé par essayer le décapeur thermique. Ca enlève à peu près la peinture, mais pas du tout la sous couche antirouille et encore moins la rouille.

    Je suis donc passé au décapage mécanique. J'ai essayé plusieurs type de disques à poncer, meuler, décaper etc.... pour enfin trouver un modèle qui m'a fait un excellent boulot: photo ci dessous.

     

     

    Ces disques à gros grains m'ont permis non seulement d'enlever toutes les traces de peintures, mais aussi d'enlever la rouille, et de meuler la fonte pour éliminer (presque) toutes les traces de piquage, en rognant la fonte.

     

    La dérive était extrêmement piquée, notamment là où il y avait eu des frottements et surtout, le dessous, partie très sollicitée lors des échouages....mais aussi, je dois l'avouer lors de passage malheureux sur des objets scélérats traînant sur les fonds (débris divers, structures de parc à huîtres abandonnés, cailloux baladeurs....)

           on voit nettement la marque en arc de cercle, due à un frottement probable provoquant usure du revêtement, donc attaque rouille   certaines zones sont très marquées: je n'ai pas osé creuser pour tout mettre à nu   à certains endroits, de vrais trous, celui du bas fait presque 1 cm de profondeur

     J'ai quand même terminé le nettoyage de la rouille par un brossage mécanique à l'aide de brosses circulaires métalliques.

    Ensuite, nettoyage dégraissage à l'acétone, puis rebouchage des trous au Watertite (mastic époxy bicomposant résistant à l'eau).

    Une fois l'enduit bien sec: ponçage mécanique gros grain pour lisser la surface et arrondir les angles et éliminer les reliefs créée par le meulage/décapage.

     

    Un petit coup de dégraissage à l'acétone et pulvérisation de Chromate de zinc (le même que pour le lest).

     

     

    J'ai hésité pour l'étape suivante: appliquer une couche protectrice de résine époxy (la même que pour coque et lest) ou de MISTRAL FONDO de chez Boéro, fond isolant au caoutchouc à grand pouvoir imperméabilisant.

    Finalement, j'ai opté pour l'époxy, plus costaud à mon avis, compte tenu des agressions probables que va subir la dérive.

     

    4.5 Traitement de la dérive    4.5 Traitement de la dérive

     

    Ça parait bien fini, mais en fait il reste pas mal d'irrégularités: donc à nouveau ponçage, enduit époxy non liquide et ponçage à nouveau avant mise en peinture.

     

    4.5 Traitement de la dérive

     

     


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  • Mon safran est d'origine, donc non relevable (à l'origine il n'y avait que cette option), 100% CTBX.

    4.6 Traitement du safran

    Il a très bien supporté les années et je suis assez fier de ma réalisation, les trois épaisseurs étant seulement collées à la PPU pour la partie immergée, uniquement pressées. Finition: 3 ou 4 couches de vernis.

    Je prévois de le rénover (il avait pris quelques coups lors d'atterrissages un peu musclés) et de le peindre dans la même peinture (laque polyuréthane bicomposants) que la coque, autant par souci d'esthétique que pour le protéger.

    4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran

     

     

    Première étape: décapage thermique pour éliminer le vernis, puis ponçage.

    4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran   

    Deuxième étape: application d'une couche de résine époxy liquide (revêtement teinté bleu), ponçage, rebouchage des irrégularités avec l'enduit époxy solide (teinté orangé clair), et reponçage fin.

    4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran   4.6 Traitement du safran

     

    Troisième étape: mise en peinture, application de trois couches de la Perfection d'international (coloris gris Platinum), avec ponçage à l'eau (grain 400) entre chaque couche.

    4.6 Traitement du safran

     

    Le résultat final est satisfaisant, bien que je trouve que les rouleaux de peinture laissent toujours des marques (petits poils si rouleaux textiles, petites aspérités si rouleau mousse).

    Je précise que j'en ai esayé plusieurs, tous achetés chez des spécialistes "marine".

    Le meilleur (où moins pire, c'est selon) étant le rouleau mousse.

    ......si quelqu'un a un bon tuyau, je suis preneur !

    Je pense passer une polisseuse pour améliorer le fini.

    Il me restera à nettoyer et faire briller les ferrures inox, avant de les remonter sur le bois peint.

     

    Question : je vais devoir très rapidement me pencher sur la fabrication d'un safran relevable, indispensable pour profiter du faible tirant d'eau du bateau et de la facilité d'échouage sur les plages.

    Quelqu'un en a t il déjà fabriqué un?

    Où trouver une tête de safran adaptée?

     

     


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