• 3.2-Aventures charentaises

     Ile de Ré                                                                                                                                                                                                                        

    Je ne raconterai pas la première sortie....j'ai honte....impossible de monter la GV, bateau dérivant.....heureusement, il y avait des rames à bord !

    La suite fut plus sympathique avec de jolies petites sorties dans le Fier d'ARS, arrêts baignades à la Patache (pour ceux qui connaissent) ou pique-nique sur le banc du Bûcheron.

    Les enfants étaient petits, mais le bateau était bien conçu et adapté à la (très) petite navigation en famille, preuve en images:

    Découverte du bateau à 3 moisIdéal pour le biberon...non?Idéal pour la sieste des enfants: ma fille 4,5 ans, mon fils 3 ans

     

    Pendant les années 1983 et 1984, nous faisions régulièrement de petites sorties avec les enfants, privilégiant plages et baignades tout en leur faisant découvrir les joies de la navigation à voile des premières sensations "à la barre"

           

     

    et les plaisirs des mouillages.

                                                        

    et des goûters "au large" (enfin....petit large!).

     

    et des plaisirs divers:

     

    Sympa, ma banquette arrière ?      Tranquille sous spi

     

    Aventures dans les îles de Pertuis Charentais                                                                                                                                                       

    L'année suivante, nous avons fait en adultes (ma femme et moi), une croisière côtière dans les îles des pertuis charentais.

    Partis d'Ars en Ré, nous sommes descendus le long de l'île de Ré, traversant au sud de l'île la zone de passage des bacs (à l'époque le pont n'existait pas), pour filer vers l'île d'Aix.

    J'avais prévu de passer la nuit en mouillage forain dans l'Anse de la Croix. Il y avait des bouées de mouillage un peu au large, nous en profitons pour s'amarrer en bonne sécurité. Ça dansait un peu, mais bon, la mer c'est la mer.
    Nous préparons notre installation pour la nuit.
    J'avais fait fabriquer une grand bâche en toile de tente, s'appuyant sur la bôme, entourant le mat et couvrant jusqu'au tableau arrière. Cela formait une sorte de tente, protégeant complètement du vent, de la pluie, et des intrus, tout le cockpit et la descente. C'était de plus un moyen de "sortir" un peu de matériel à l'extérieur de la cabine pour en dégager l'espace (un peu exigu) tout en le protégeant.
    (Je n'ai pas de photo, mais j'en ferais dès que possible, dès je pourrais faire les essais de gréement).
    Nous avons ainsi pu préparer notre casse-croûte (genre pâtes sur petit camping gaz).
    Ça roulait de plus en plus, au point de devenir assez inconfortable.
    Je décidais de me rapprocher de la côte, car c'était nettement plus calme. Nous mouillons, à l'ancre, tranquillement, pas trop loin de la plage, et commençons tranquillement notre nuit.
    An beau milieu de la nuit, nous sommes réveillés par des bruits sourds sur le pont, le bateau roulazit dans tous les sens, des éclats de voix.....: mon Figaro, trop près de la plage, avait été pris comme plongeoir par une bande de jeunes, adeptes de bains nocturnes!

    Le lendemain, direction Oléron, port de Boyardville. Un peu de confort, c'était pas de refus, même si notre petit dériveur paraissait "petite souris" amarré à couple aux grands voiliers....faudra que je redresse mes chandeliers. Ils étaient trop inclinés, et accrochaient le bateau voisin dès qu'il y avait un peu de gite (le Figaro est très sensible aux vagues produites par les bateaux qui circulent).

    Après une bonne nuit au port, pas question de traîner, il y a de la route à faire pour rentrer sur Ré, et les vents pas forcément "portants".
    Mais surprise, très peu de vent pour démarrer et un léger brouillard, donc visibilité assez moyenne, mais pas nulle.
    Navigation prudente à la carte et au compas (pas de GPS à l'époque).
    Soudain une forme sombre, énorme apparut dans la brume....nous allions droit sur elle. En fait, nous étions dans la zone d'attente des cargos se rendant à La Pallice. Ma femme eu la grande peur de sa vie, croyant que le cargo avançait sur nous. Beaucoup moins inquiet (de nature) j'ai maintenu le cap, constatant, que nous le longions gentiment. Et arrivés à sa proue, ma femme fut rassurée, la ligne de mouillage du cargo était à l'eau. mais quand même, Dieu que nous étions minuscule petite coque de noix.......!

    L'aventure ne s'arrêta pas là, car le vent s'était levé, et en arrivant au goulet formé par le sud de l'ile de Ré et le continent (endroit où il y a le pont maintenant), un sévère clapot s'était formé. Vent, courant et vagues provoquées par les bacs.... ça roule, ça tangue ....un coup de bôme et hop.....mes lunettes à l'eau !

    Sans mes lunettes, impossible de continuer à barrer sous voiles: je ne voyais rien (forte myopie). Les conditions météo n'étaient pas favorables et je ne voyais pas ma femme barrer seule, gérer les voiles et moi, poids mort, incapable de voir à 5 m du bateau. Heureusement l'ami moteur était prêt à bondir (j'ai quand même eu du mal à le mettre en route, sans lunettes !
    Un peu avant d'arriver, j'au du refaire le plein d'essence....une bonne idée que j'ai eue de faire une petite banquette à l'arrière qui me sert de coffre pour ranger bidon essence, matos de pêche etc... (voir photos, mes enfants sont assis dessus).
    Puis nous sommes arrivés au port.....l'aventure s'étant quand même bien terminée!

     Moralité: désormais je porte toujours un fixe lunettes en bateau (même à quai), et j'emporte également une paire de rechange.

    Escapade normande : Granville Chausey                                                                                                                                                                  

     1981 : nous passons nos vacances près de Granville. Bien sûr j'avais transporté mon Figaro sur sa remorque depuis l'île de Ré.

    Mise à l'eau dans le port du Hérel et petites ballades le long de la côte avec quelques belles parties de pêche à la traîne au milieu de bancs de maquereaux suicidaires: un régal !

     Mais j'avais un grand projet: aller passer une nuit à Chausey, avec mon bateau.....accomplissement de mon grand rêve de jeunesse !

     

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 24 Février 2015 à 08:53

    Super ce voilier familial !

    2
    Mardi 24 Février 2015 à 09:35

    Merci...c'était il y a 30 ans, j'ai encore qque photos à rajouter

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